« Au début du confinement, j’ai lu dans le quotidien Le Monde une interview de Roberto Ferrucci, écrivain vénitien qui avait proposé à ses élèves de tenir un journal de cette période, l’idée m’a plu et j’ai décidé de le faire à ma façon. Comme je suis illustratrice et dessinatrice de BD, la technique narrative s’est imposée naturellement.
Je me suis donné un challenge : raconter ma vie de confinée en dessins et les publier chaque jour sur les réseaux sociaux. Dès le début, j’ai tenu à prendre un ton léger en réaction au climat anxiogène qui régnait.
Au fil des semaines, je me suis aperçue que mes illustrations toutes simples qui ne racontaient pas grand-chose – ma famille, nos espaces de travail,
les bêtises de nos trois chats, les essais capillaires de mon mari, nos apéros virtuels ou en duo dans notre jardin... – ont plu à mes amis et followers. Certains les attendaient tous les matins !
Ma cinquantaine d’illustrations m’ont donc permis de vivre cette période d’une façon plus sereine et ont fait du bien à mes lecteurs : la force du dessin ! »
